Des Étudiants compétents et motivés !
Un grand souffle de jeunesse motivée et compétente passe sur le Centre !
Quatre jeunes gens de deuxième année de l’IUT Métiers du Multimédia ( MMI), et trois étudiants de «Master 1» de la Formation Administration des Institutions Culturelles (AIC) de l’IUP sont dans nos murs, pour deux projets tutorés.
Fabrice DENISE et Fabienne BONINO, respectivement professeurs à l’IUP et à l’IUT, les ont proposés à leurs étudiants, et ces futurs professionnels de la Culture et de la Communication les ont retenus.
Le CRDA est donc le support d’une action d’une grande richesse, axée sur les moyens actuels de transmission d’information au service de la Mémoire.
Un constat connu de tous : Arles recèle quelques lieux très chargés de Mémoire, comme la Place Lamartine où la « Maison jaune » de Van Gogh disparut sous les bombes alliées en juillet 1944. Ou encore comme la «Cour des Podestat », où les nazis enfermèrent dans des cachots du Moyen Age les Résistants promis à la déportation.
Notre Centre détient dans ses collections des objets uniques, tout aussi chargés d’histoire.
Ces lieux, ces objets doivent maintenant être valorisés en utilisant les techniques actuelles : les web-documentaires et les systèmes de réalité virtuelle et de réalité augmentée.
Un projet adossé à l’Histoire
Les étudiants de l’IUP vont donc s’attaquer à un projet de mise en valeur équivalent à ce qui existe au Palais des Papes à Avignon ou au Théâtre Antique de’Orange : replonger un spectateur – qui peut aussi bien être un touriste visitant Arles qu’un élève d’une école élémentaire arlésienne – dans une réalité récrée de 1943 ou1944.
Imaginez un instant …
Le visiteur du site LUMA arrive devant l’ancienne porte des « Ateliers du Chemin de Fer ».
Il élève devant ses yeux sa tablette, son smartphone. Le rectangle de l’écran découpe à la fois l’espace et le temps : le voilà au milieu de la sortie des ouvriers, en 1944.
Deux hommes surgissent, un paquet de feuillets en main. Ils les tendent à ceux qui sortent. La distribution ne dure que quelques dangereuses secondes. Sur l’écran, notre visiteur découvre en gros plan l’invitation à résister, à saboter à dire NON : un des rares tracts de la Résistance cheminote issu des collections du CRDA vient de reprendre du service …
A l’autre bout de la ville, ce sera la « Maison Jaune » de Van Gogh qui sera touchée par une bombe, ou un de ces petits blockhaus abandonnés par l’occupant qui soudain retrouvera sa sentinelle allemande gardant le « Pont des Lions » encore intact …
Pour en arriver là, les étudiants vont faire des recherches documentaires, puis élaborer un projet, pré-scénariser une situation-type, rechercher les partenaires techniques et financiers, imaginer des stratégies de promotion. Un travail long et ardu : un de ceux qui leur incomberont dans leur future vie professionnelle.
Dans le même temps, les jeunes gens de l’IUT feront une approche identique avec un support différent : le « web-documentaire ».
C’est un document composite, photos, sons, textes, images… Il sera interactif et disponible sur le site web du Centre. On peut le lire dans l’ordre que l’on choisit, on peut sélectionner une séquence plutôt qu’une autre, il renvoie à d’autres liens, d’autres articles …
Et comme les deux actions se déroulent ensemble, le travail des web-documentaristes suivra la démarche des Administrateurs d’Institutions Culturelles : ce sera le moyen pour tous ceux qui visitent le site de suivre leur progression, et un formidable support pédagogique. Rappelons-nous l’excellent travail fait l’an dernier sur la charte graphique et le dossier de recherche de partenariat.
Quel dommage de ne pas en faire profiter tous nos amis et partenaires !
Enfin, nous présenterons ce travail, selon une formule qui reste à mettre au point.
Les « mémoires de fin de projet » seront soutenus, les éléments du «webdoc» apparaitront sur le site, la préfiguration sera disponible…
Nous n’en sommes pas encore là, mais toutes les énergies se coaliseront pour que la Mémoire reste vivante au travers des moyens de communication de notre XXIème siècle.
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